TEST / HTC Vive

PRÉSENTATION:
Peut-être encore plus que :l'Oculus Rift,le HTC Vive est le casque de réalité virtuelle le plus "hype" du moment. Il faut dire que les promesses sont alléchantes : plus qu'une expérience de VR classique, en position assise, l'appareil permet une immersion de tout le corps, grâce à la possibilité de se déplacer réellement sur plusieurs mètres et la présence de deux contrôleurs à reconnaissance de mouvements. Techniquement, le HTC Vive est pourtant assez standard : on retrouve deux écrans Oled — un par œil — affichant chacun 1080 x 1200 px, un champ de vision de 110 degrés et une vitesse de rafraîchissement de 90 Hz.

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 Pour profiter de ce casque dans de bonnes conditions, HTC préconise l'utilisation d'un PC équipé d'une carte graphique GeForce GTX 970 ou AMD 290 au minimum, d'un processeur Intel Core i5-4590 ou AMD FX 8350 et de 4 Go de mémoire vive. Notre machine de test, prêtée par Nvidia, répond largement à ces exigences : carte graphique GeForce GTX 980 Ti, CPU Intel Core i7-6700, 16 Go de mémoire vive. 

Ce qui différencie le HTC Vive des autres casques du marché, c'est l'ajout de deux émetteurs "Lighthouse" à placer de part et d'autre de la pièce où l'appareil est utilisé. Celle-ci doit mesurer au minimum 3 m² et au maximum 20 m². Pour notre part, nous l'avons installé dans une pièce vide de 8,5 m². Ces émetteurs (laser et infrarouge) sont essentiels pour capter la présence du casque, qui est lui-même constellé de petits capteurs en façade. Deux contrôleurs sans fil qui vont devenir les mains de l'utilisateur dans l'univers virtuel sont également fournis.
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Ergonomie:
Commençons par nous intéresser au casque lui-même, assez volumineux et relativement lourd (600 grammes environ, contre 500 grammes contre l'Oculus Rift). Son poids n'est par ailleurs pas idéalement réparti, la partie avant étant bien plus volumineuse. L'ensemble est constitué d'un plastique noir lisse et brillant qui semble assez solide. Les finitions sont bonnes, tout est impeccablement fixé et aucune vis disgracieuse ne vient gâcher l'esthétique.
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 Si le HTC Vive ne propose pas de solution audio intégrée, contrairement au Rift, il dispose tout de même d'une prise jack femelle, placée au-dessus du casque. On peut donc y brancher facilement n'importe quel type d'écouteurs. Cela ajoute cependant des câbles supplémentaires, ce qui n'est pas forcément une bonne nouvelle... Le système d'attache n'est par ailleurs pas des plus pratiques. Les scratchs latéraux ont tendance à ne pas toujours se placer bien droit et, surtout, l'accès à la bande supérieure, au-dessus de la tête, est loin d'être évident. Il faut en effet passer la main sous les câbles pour accéder au velcro, ce qui devient vite pénible. D'une manière générale, le casque manque un peu de stabilité lorsqu'il est fixé sur la tête, à moins de serrer au maximum les bandes. En revanche, la zone autour des lentilles est large, et les porteurs de lunettes seront très à l'aise. HTC a opté pour une mousse assez légère et très souple autour des yeux, ce qui s'avère très confortable, mais retient en revanche rapidement la transpiration de l'utilisateur — nous y reviendrons.
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Pour leur part, les contrôleurs sont un modèle de design et d'ergonomie. Légers, mais pas trop, ils offrent une excellente préhension et deviennent quasi instantanément une extension naturelle des bras. La position des boutons est idéale, excepté celui du côté gauche, difficilement accessible. On profite ainsi d'une gâchette très souple qui tombe impeccablement sous l'index, d'une surface ronde à la fois tactile et cliquable sous le pouce, et de deux boutons supplémentaires en façade, dont l'un permet d'accéder immédiatement à l'interface Steam VR. Ces contrôleurs se rechargent très simplement via un port micro-USB et offrent environ quatre heures d'autonomie.
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 Penchons-nous maintenant sur l'installation. Étant donné le contenu généreux de la boîte, on pourrait avoir peur d'une mise en place fastidieuse. Heureusement, l'appareil se montre docile et le paramétrage via Steam VR passe comme une lettre à la poste. Il faut savoir que les émetteurs Lighthouse sont indépendants du PC et qu'il suffit de les relier électriquement pour les activer. Steam VR préconise de les placer tous les deux en hauteur, mais une autre configuration semble possible. Nous les avons en effet installé différemment, l'un sur un pied télescopique, l'autre au sol, dans le coin opposé de la pièce, sans problème de captation de la position.
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Le casque en lui-même est relié à un boitier qui propose trois connecteurs (USB, HDMI et alimentation). Contrairement à l'Oculus Rift, le Vive doit donc être branché au secteur pour fonctionner. Étant donné la spécificité "Room Scale" (à l'échelle de la pièce) de ce casque, le câble est d'une longueur généreuse (5 mètres du casque au boitier, et 1 mètre du boitier au PC). On profite donc de déplacements sur 6 mètres.
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Étape extrêmement importante lors de l'installation du casque, le "scan" de la pièce est extrêmement bien expliqué par Steam VR. Il faut tracer les limites de la zone d'utilisation au moyen d'un contrôleur. Une fois cette calibration terminée et le casque correctement connecté, l'expérience de réalité virtuelle peut commencer. Bref, si la mise en place s'avère assez longue (compter une petite heure, déballage du matériel compris), elle reste simple si l'on suit à la lettre les instructions de Steam VR.

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