Test drone Dji phantom 4

La fiche technique du dernier drone grand public DJI, le Phantom 4, est particulièrement alléchante. Avec ses nouvelles fonctions de détection des obstacles, de suivi du sujet et de vol programmé, on pourrait s'approcher du sans-faute, d'autant que la promesse d'une autonomie et d'une qualité d'image en hausse le rend encore plus désirable. Alors, cette quatrième itération du Phantom est-elle parfaite ? Réponse dans notre test !


Presentation:
Avec 1 380 grammes sur la balance, le DJI Phantom 4 a pris un peu d'embonpoint par rapport au DJI Phantom 3 Standard, tout en conservant des dimensions quasiment identiques. Mais c'est pour la bonne cause. Outre ses nouvelles fonctions alléchantes, il se veut surtout plus puissant, plus véloce, plus maniable, plus stable et encore plus simple à piloter.

Prise en main: 
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L'ouverture de la boite permet de retrouver le sourire par rapport à son aïeul. Notre agacement quant à la finition de ce dernier a dû être entendu jusqu'à Shenzen et de vrais efforts ont été consentis sur la construction. Exit les amortisseurs visibles de la nacelle, toute la suspension est désormais cachée et intégrée au carénage. D'ailleurs, c'est bien la ligne de celui-ci qui ravit le plus. Les lignes sont plus tendues, les courbes adoucies et on passe d'un revêtement tout plastique à une finition brillante beaucoup plus attrayante. Même ressenti pour la batterie (autonomie accrue de 25 %) et les leds qui s'intègrent mieux à la ligne. Constatons juste avec déception que les patins d'atterrissage ne sont pas rétractables pendant le transport et que l'ensemble est donc toujours aussi encombrant.
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 Ne tarissons pas notre plaisir pour autant : la liste des caractéristiques techniques est alléchante ! Un système de détection stéréoscopique s'appuyant sur la présence de quatre capteurs situés à l'avant et au-dessous du drone permet la reconnaissance des obstacles. Le mode "Tap Fly" offre quant à lui la possibilité de spécifier une destination au drone par un simple tapotement sur l'écran de la tablette ou du smartphone, tandis que le mode "Activ Track" permet une reconnaissance en 3 dimensions du sujet pour assurer son suivi sans qu'il n'ait besoin de porter de tracker ou de tenir la radiocommande. Voilà qui est prometteur !

Pas d'évolution particulière en revanche au niveau de cette dernière, elle reste bien finie et complète avec l'accès à différentes commandes comme le retour à la maison, l'activation de l'enregistrement vidéo ou le réglage de l'inclinaison de la caméra, mais elle n'intègre pas d'écran comme sur un 3DR Solo.

L'évolution de la caméra s'inscrit néanmoins au rayon des réjouissances, puisque son objectif est amélioré avec 9 lentilles pour un angle de champ de 94° (20 mm en équivalent 24 x 36 mm) à f/2,8. Son capteur autorise la captation à 12 Mpx en RAW+JPEG et les modes 4K à 24, 25 et 30 i/s ainsi que Full HD à 60 i/s et 120 i/s. Si la caméra n'est pas interchangeable, contrairement à celle du 3DR Solo, ses caractéristiques suffiront à la plupart des besoins des utilisateurs.
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 La connexion avec l'application passe par une liaison LightBridge propriétaire et le retour vidéo se fait en streaming HD 720/30p. Si DJI Go n'est disponible qu'en anglais sous Android (anglais et français sous iOS) l'interface est très complète et très bien pensée. Un jeu d'icônes permet de s'y retrouver facilement entre les réglages du drone, de la télécommande, des modes de vol ou de la nacelle. Bien sûr, on bénéficie aussi des informations télémétriques telles que la vitesse, la charge de la batterie, la tension des moteurs, la position GPS, l'altitude. De la même façon, c'est ici aussi que l'on accède aux réglages de la caméra et de ses styles d'images. Globalement, la prise en main est donc très satisfaisante et on dénombre peu de fausses notes.

Vol:dji_phantom_4_helices.jpg
L'installation des hélices est enfantine et encore plus simple qu'auparavant. Ici, plus besoin de les visser grâce au nouveau système « push and realease » : il suffit d'appuyer sur l'hélice tout en effectuant un quart de rotation. La procédure d'allumage nous enjoint d'activer le drone en premier, puis la télécommande et enfin de relier cette dernière au smartphone. Une fois ceci fait, l'acquisition des satellites est très rapide, et en moins d'une minute l'appareil est prêt à décoller ! En intérieur on ne profite pas de la stabilisation GPS, mais d'une stabilisation optique grâce au sonar et à la caméra située sous le drone...  Attention cependant à l'effet de sol :  l'air chassé vers le bas par les hélices se retrouve bloqué par le sol et s'y comprime avant de changer de direction brusquement, ce qui engendre des turbulences et déstabilise le drone.

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 Nous avons volé sous différentes conditions météorologiques allant du ciel pourvu d'éclaircies à un temps maussade avec des rafales de vent allant jusqu'à 35 km/h. Pas une seule fois le Phantom 4 n'a vacillé. Les commandes sont d'une étonnante douceur, sans nerv.

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